Le gouvernement Benkirane1 a été évincé récemment par Chabat2, provoquant ainsi, une crise sans précédent au sein de la majorité gouvernementale Benkirane1, ce n’est pas la peine de revenir aux détails.
Benkirane1 en accord avec les siens,au lieu d’abdiquer, s’est accroché, mains et pieds, pour reconstituer l’ancien- nouveau Gouvernement Benkirane2, par le biais d’une sorte de remaniement ministériel, avec le concours d’un autre Parti de l’opposition, ce qui aboutira au remplacement des ministres démissionnaires de Hizb el Istiqlal, ces derniers avaient docilement et à contre cœur exécuté les ordres de leur nouveau SG Chabat2, Sauf Mohammed LOUAFA Ministre de l’éducation nationale, qui avait confié aux journalistes devant le Parlement, qu’il ne démissionnerait du gouvernement BKI qu’à deux conditions :
la première qu’il meurt et la seconde que Sa majesté le Roi Mohammed VI le lui demande.
L’attitude de Mohammed Louafa, en tant que tel, a fait fi, aux ordres de chabat2, ce dernier est arrivé à expulser Mohamed Louafa du Parti de la balance.
(Mohamed Louafa a été par la suite nommé Ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé des Affaires générales et de la gouvernance)
Quant à Nizar Baraka, ministre des finances et de l’économe, au sein du gouvernement BK1, juste après sa démission, survient par bonheur, sa nomination par Sa Majesté le Roi Mohammed VI : Président du conseil économique, social et environnemental,
Le souverain à cette occasion, a loué, la riche expérience et les compétences reconnues de Nizar Baraka, ainsi que ses qualités d’abnégation et d’intégrité, dans l’accomplissement des différentes responsabilités, dont il a eu la charge.
Cette constellation du gendre de Abbes El Fassi, doit faire avaler des couleuvres à ses adversaires
Chabat2 a fait ce qu’il a fait, pour faire tomber le gouvernement BK1,mais cette fois ses calculs se sont avérés erronés, il a privé son Parti
De sa participation au sein du Gouvernement BK1, et a privé aussi des ténors istiqlaliens, de leurs fauteuils ministériels, tout ça dans l’espoir de Devenir MINISTRE le plutôt possible, poste qu’il convoitait depuis longtemps et qui le hante encore
Chabat2, dans ce round, a donné des fils à tordre à Benkirane1, mais sans prévoir cette fin salutaire qui a donné naissance à la nouvelle composition du Gouvernement Benkirane2, qui a été nommée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI le 10 octobre 2013 avec la participation du RNI, qui grâce à son secrétaire Général Salehdine Mezouar, le RNI s’est emparé de 8 ministères.
Celui du ministère des affaires étrangères a été cédé par le PGD à Salehdine Mezouar, dont l’étoffe était politiquement et diplomatiquement, plus enrichie que celle du Pédigiste le Docteur Saaddine El Othmani.
Rédaction : lemaroc-journal.com